Brancourt le Grand

dénomination le Grand par décret du 05/01/1906

Mairie

03.23.63.45.13

Canton de Bohain

636 habitants

Patron : Saint Rémi

 

Village de l’ancien Vermandois, situé dans une immense plaine élevée et ondulée, à 58 km au nord de Laon et 18 de St-Quentin, autrefois de l’intendance d’Amiens, des bailliage et élection de St-Quentin, du diocèse de Noyon, aujourd’hui du canton de Bohain, arrond. De St-Quentin, diocèse de Soissons

 

Historique territorial

 

Au commencement du 12° siècle, le terroir était encore inculte et désert ; mais Baudoin, abbé d’Isle, à qui il appartenait en grande partie, l’ayant donné en 1136 aux Prémontrés du Mont-St-Martin, ces religieux le défrichèrent et y construisirent une ferme, origine du village actuel, laquelle prit le nom de Brancourt en souvenir de l’ancien état du terroir : bran ou brehain, est un vieux mot qui signifie stérile, inculte, curtis veut dire ferme ou métairie.

Au début du siècle suivant, Thomas, seigneur de Fontaine-Uterte, en réparation des dommages qu’il avait causé à l’abbaye du Mont-St-Martin, lui abandonna à son tour ce qui lui appartenait du territoire de Brancourt, sous la condition que les religieux lui paieraient un trécens annuel de 35 muids de blé, à la mesure de St-Quentin. –

Cette église offerte à son pays natal, par Monseigneur Mignot, archevêque d’Albi, a été construite de 1896 à 1899 par MM Delmas et Magras, architectes. Elle fut solennellement bénite le 27 août 1899 par Monseigneur Deramecourt, évêque de Soissons.

Seigneurs de Brancourt

 

La commune ne paraît avoir eu que peu de temps des seigneurs laïcs particuliers, avoués sans doute de l’abbaye du Mont-St-Martin. On en connaît seulement deux :

  • 1160 Baudoin-le-Sot
  • Raoul

 

La gare

Maires

 

Selon un usage à peu près général au Moyen Age, dans les lieux non constitués en communes, la charge de maire était héréditaire dans les familles. Adam, maire de Brancourt, vendit en 1177, la mairie de ce village à l’abbaye du Mont-St-Martin, moyennant un cens annuel et perpétuel de 6 muids de froment, à la mesure de St-Quentin. Il n’est pas alors sans intérêt de faire connaître les droits alors attachés à cette mairie. Le mayeur de Brancourt avait le trait (tractum) et la garde du terrage ; le gromum, le rehaltonem, les gerbes déliées, les cyrothecas,  le rachat des terres, le four (banal), le stallage, le forage, le bois mort,, une obole par voiture à deux roues du bois vendu, un denier par voiture à quatre roues, quatre deniers par motte de charbon ; pour le bois de charpenterie, un denier par voiture à deux roues et deux deniers par voiture à quatre roues.

 

Population

 

  • 1698 : 392 h.
  • 1780 : 120 feux
  • 1800 : 1263 h.
  • 1818 : 1212 h.
  • 1836 : 1645 h.
  • 1856 : 1700 h.
  • 1901 : 1177 h.
  • 1911 : 1040 h.
  • 1921 : 819 h.
  • 1936 : 720 h.
  • 1954 : 723 h.
  • 1968 : 706 h.
  • 1982 : 577 h.
  • 1999 : 636 h.

 

L’église en reconstruction entre 1921 et 1923 après les dommages subis pendant la guerre 1914/1918. Elle fut à nouveau bénie solennellement par Mgr BINET, évêque de Soissons, Laon et St Quentin le 11 novembre 1923, MM. DEMAROLLE étant maire et BAILLY, curé.

Le monument aux morts

Archives :

 

 

 

Sources :

Dictionnaire Historique, généalogique et géographique du département de l’Aisne, Melleville

Fiche : Jean-Luc Dumoulin

Photographie : Nathalie Debreux

Cartes postales : mairie de Brancourt

 

 

D’autres vues de Brancourt

L’entrée du village, route de Bohain